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Sécurité de la vieillesse : comment contrer la hausse de l’âge d’admissibilité

jeudi 19 avril 2012, par Christine Deslandes


L’annonce récente de l’augmentation de l’âge d’admissibilité au programme fédéral de la Sécurité de la vieillesse (SV) forcera bon nombre de Canadiens à revoir leurs plans de retraite.

Bien que les personnes nées au plus tard le 31 mars 1958 continueront d’avoir droit à la prestation de la Sécurité de la vieillesse à l’âge de 65 ans, il n’en est pas de même pour les plus jeunes.

Normand Verville, Spécialiste principal en planification fiscale et successorale au Groupe Investors pense toutefois que cette annonce préalable donne aux Canadiens suffisamment de temps pour se préparer à ce changement.

« Pour certains, la solution consistera à retarder la date de la prise de la retraite, dit-il. D’autres voudront revoir à la baisse leur mode de vie au cours des premières années de la retraite. Pour ma part, je pense que les personnes concernées pourraient aussi envisager d’économiser et d’investir davantage. »

Donnant l’exemple d’une personne née le 1er février 1962 (actuellement âgée de 50 ans), M. Verville explique qu’elle devra économiser environ 75 $ de plus par mois* si elle veut amasser les 20 595 $* qui lui permettront de compenser la perte des prestations de la SV qui lui auraient normalement été versées entre son 65e et son 67e anniversaire de naissance.

Une personne née deux ans plus tôt commencerait à toucher ses prestations de la SV à l’âge de 66 ans et n’aurait à augmenter son épargne mensuelle que de 44 $ par mois* pour compenser la perte de 9 563 $ au titre des prestations de la SV.

M. Verville insiste aussi sur le fait que plus la personne est jeune, plus elle dispose de temps pour combler son manque à gagner et économiser les fonds nécessaires. Au bout du compte, cela veut dire que l’augmentation de l’épargne mensuelle requise pour compenser la perte des prestations de la SV sera moins importante.

« Avant de s’attaquer à la tâche de comparer les diverses solutions possibles, les personnes concernées devraient d’abord calculer de combien ils doivent augmenter leur épargne mensuelle, ajoute M. Verville. Elles sauront ainsi si elles sont en mesure de combler leur manque à gagner ou si elles doivent envisager une autre solution. »

* Suppose que les prestations sont indexées à un taux de 3 % par année et que le rendement des placements REER est de 5 %

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