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Devises : comment se couvrir

mardi 13 septembre 2011, par Christine Deslandes


À long terme, les variations de change ont tendance à s’annuler les unes les autres. Mais sur des périodes plus courtes, elles peuvent avoir un effet considérable sur la performance des placements.

Les Canadiens qui détenaient des titres américains sans couverture de change entre 2002 et 2007 ne le savent que trop. Durant cette période, le huard est passé de 0,6179 $ US à 1,10 $ US, un bond de 78 %, ce qui a réduit d’autant la rentabilité de leurs placements.

Les fluctuations sur un an peuvent également avoir des effets spectaculaires. Au cours des 20 dernières années, la conversion de la rentabilité du marché boursier américain en dollars canadiens a donné des fluctuations de + 10 % à – 23 %.

Même si la décision de couvrir ou non ses placements contre le risque de change est personnelle, de plus en plus de sociétés de fonds communs de placement facilitent la tâche à ceux qui souhaitent une couverture partielle ou totale en leur offrant différentes options : fonds couvert, combinaison des versions couvertes et non couvertes d’un même fonds et fonds activement couvert.

Le moyen le plus simple de couvrir son portefeuille contre le risque de change est d’opter pour un fonds couvert, qui a pour principe de protéger systématiquement contre les fluctuations de devises la plupart ou la totalité des placements à l’étranger.

Par contre, la combinaison d’un fonds couvert avec un fonds non couvert est aussi logique lorsqu’on sait que beaucoup d’investisseurs institutionnels (banques, compagnies d’assurance, caisses de retraite, etc.) emploient ce qu’on appelle la « couverture de moindre regret », ce qui signifie qu’ils couvrent seulement 50 % de leurs placements. Ce type de couverture assure une protection partielle à la baisse sans trop gonfler les coûts et permet, en outre, de ne jamais se tromper à 100 %. Pour adopter cette formule, un investisseur n’a qu’à acheter le même nombre de parts de la version couverte et non couverte d’un même fonds.

Enfin, un investisseur peut opter pour un fonds activement couvert. Le gestionnaire gère alors le risque de change, prenant une protection lorsqu’il le juge à propos. Selon sa lecture de l’économie, il va de temps à autre couvrir les placements pour diverses raisons, par exemple pour profiter du cours d’une monnaie ou pour réduire la volatilité globale du portefeuille.

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