Soyez premier en bourse
Avis légal | À la Une | À lire ou à voir | Chroniques | Liens utiles | Sites boursiers |
Go Bourse > Chroniques > Situations spéciales > Mariage : les finances pèsent dans la balance

Mariage : les finances pèsent dans la balance

lundi 13 février 2012, par Christine Deslandes


Vous venez d’emménager avec votre douce moitié ou vous lui avez acheté une magnifique bague de fiançailles, mais avez-vous pensé à rembourser votre carte de crédit pleine à craquer et à mettre un peu d’argent de côté pour votre retraite ?

Si ce n’est pas le cas, le moment où vous vivrez « heureux jusqu’à la fin de vos jours » arrivera peut-être un peu plus tard que vous ne le souhaitiez. Selon le sondage de la Saint-Valentin de TD Canada Trust, 73 % des Québécois affirment ne jamais vouloir épouser quelqu’un qui a de la difficulté à gérer ses finances personnelles ou qui a d’importantes dettes à rembourser.

Le sondage, mené auprès de Canadiens adultes actuellement ou jusqu’à tout récemment engagés dans une relation stable, indique que 29 % des Québécois affirment qu’ils fréquenteraient une personne qui a de la difficulté à gérer son argent, mais ne l’épouseraient jamais ; 35 % disent qu’ils ne fréquenteraient même pas une personne qui n’a pas le contrôle de ses finances ; et 9 % déclarent avoir vécu récemment ce genre de relation et qu’on ne les y reprendra plus.

« Que l’on emménage avec son conjoint ou que l’on se marie, chacun apporte quelque chose à l’union, que ce soit de l’épargne, des investissements ou des dettes, » déclare Richard La Ferrière, chef de région, Planification financière pour le Québec, TD Waterhouse.

Discussions à propos de l’argent

Bonne nouvelle pour les Québécois : 85 % se disent à l’aise et en confiance de discuter d’argent avec leur conjoint, même si certains tourtereaux admettent raconter quelques pieux mensonges pour cacher leurs folles dépenses. Quatorze pour cent des Québécois affirment avoir dit à leur conjoint qu’ils avaient payé un article moins cher qu’il ne l’était en réalité et 12 % ont caché un nouvel achat à leur conjoint.

« Il peut s’avérer difficile pour certains couples de discuter d’argent ouvertement et honnêtement, mais ces conversations font partie intégrante d’une fondation financière saine, affirme M. La Ferrière. Si vous mettez de côté des sommes importantes pour un voyage autour du monde, alors que votre conjoint prévoit démarrer une entreprise, votre couple pourrait avoir quelques problèmes à concilier ces objectifs. Les couples qui discutent ouvertement de leurs objectifs personnels et financiers et qui travaillent avec un conseiller financier pourront élaborer un plan qui les mènera au succès. »

Les Québécois sont moins enclins à mettre leurs avoirs en commun

Lorsqu’on parle de finances personnelles communes, les couples québécois sont plus susceptibles que leurs homologues canadiens de garder leurs finances personnelles complètement séparées de celles de leur conjoint (53 % au Québec contre 33 % au Canada). Plus de la moitié des Québécois possèdent tout de même une maison avec leur conjoint (62 % contre 72 % à l’échelle nationale) et ont un compte conjoint (56 % contre 68 % à l’échelle nationale) ; un moins grand nombre ont un plan financier (47 % contre 64 %), sont titulaires d’une carte de crédit conjointe (38 % contre 52 %), ou cotisent au REER de leur conjoint (29 % contre 43 %).

« Que vous mettiez en commun ou non vos finances, il est souhaitable de considérer vos propres objectifs financiers, souligne M. La Ferrière. Si vous avez une carte de crédit et des comptes à votre nom et que vous en remboursez le solde tous les mois, vous bâtirez votre cote de crédit personnel. De plus, si vous cotisez régulièrement à votre REER, vous vous constituerez un bon coussin financier pour la retraite. »

Selon M. La Ferrière, il existe de nombreux avantages à mettre vos actifs en commun avec ceux de votre conjoint, notamment pour réduire le fardeau fiscal total de votre ménage.

« Si vous êtes mariés ou en union de fait, dit-il, vous pourriez envisager la stratégie suivante : si vous gagnez un revenu plus élevé que celui de votre conjoint, cotisez à son REER afin de profiter d’une déduction sur votre revenu imposable. Puis, à la retraite, lorsque votre conjoint retirera des fonds de son REER, il bénéficiera d’un taux d’imposition plus bas que le vôtre, ce qui se traduira au bout du compte par des économies d’impôt. »

À propos du sondage

Le Groupe Banque TD a confié à Environics Research le mandat de mener une enquête téléphonique omnibus, du 5 au 15 janvier 2012, auprès de 2 000 Canadiens adultes, dont 500 résidents du Québec ; 1 379 d’entre eux sont actuellement ou étaient jusqu’à tout récemment engagés dans une relation stable.

Sauvegarder et envoyer


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Création : A.Ouvrard | Quizz : Culture générale - Economie - Bourse | SPIP