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REER, CELI, REEE : des incontournables

jeudi 15 septembre 2011, par Christine Deslandes


Depuis son lancement en 1957, le Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) constitue le véhicule de premier choix pour épargner en vue de la retraite et bénéficier de mesures fiscales favorables.

Les contributions à un REER ouvrent la voie à des économies d’impôt substantielles en diminuant le revenu du particulier ; elles permettent également d’accroître l’accès à plusieurs crédits d’impôt et versements gouvernementaux. Cela réduit substantiellement le coût réel de l’investissement dans ce régime en termes de déboursés nets.

« En raison de sa flexibilité inhérente, le REER procure également des avantages additionnels, notamment pour un retour aux études à temps plein, ou encore dans le cadre du Régime d’accession à la propriété (RAP), explique Stéphane Girard, directeur, Planification financière à la Banque Laurentienne. Ainsi, lors de l’achat d’une première résidence, l’acheteur admissible peut effectuer des retraits non imposables d’une valeur maximale de 25 000 $, ce qui permettra de réduire considérablement son emprunt hypothécaire. »

Quant au CELI (compte d’épargne libre d’impôt), il permet aux contribuables canadiens de 18 ans et plus de verser des cotisations maximales de 5 000 $ à l’abri de l’impôt, et ce, au fédéral comme au provincial. De plus, les droits de cotisation inutilisés peuvent être reportés indéfiniment aux années suivantes. Cette mesure constitue un mécanisme d’épargne personnelle formidable.

Le CELI offre une très grande souplesse, et malgré des économies fiscales qui peuvent paraître modestes à court terme, les résultats à long terme peuvent être substantiels, particulièrement si le rendement de la formule choisie est intéressant.

« Le REER et le CELI ont des caractéristiques fort différentes, mais les deux constituent un véhicule d’épargne supplémentaire, et le contribuable a avantage à les combiner, explique Stéphane Girard. Ceux qui ont une capacité d’épargne suffisante pour utiliser pleinement les deux véhicules à chaque année en retireront le maximum de bénéfices. Toutefois, un investissement dans l’un ou dans l’autre pourra constituer une stratégie appropriée, selon la situation de l’épargnant. »

Le REEE, un investissement dans l’avenir

Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un compte d’épargne-études exempt d’impôt destiné à aider les parents – et grands-parents – à épargner pour les études postsecondaires d’un enfant. « Le débat actuel sur le dégel des frais de scolarité met en lumière l’importance de prévoir les coûts associés aux études de nos jeunes », note Stéphane Girard.

Le REEE permet de toucher une subvention fédérale de 20 % accordée sur le premier 2 500 $ de cotisations annuelles, subvention qui peut atteindre 30 % ou 40 % sur les premiers 500 $ annuels de cotisations pour chaque enfant de familles à revenus moyens et modestes. Il existe aussi une « subvention » québécoise égale à la moitié de la subvention fédérale, portant ainsi le taux de base des subventions à 30 % des cotisations à un REEE.

Les cotisations annuelles à un REEE ne sont pas déductibles pour le cotisant ; toutefois, le rendement peut s’accumuler à l’abri de l’impôt pendant une période maximale d’environ 35 ans. Ces « subventions » permettent d’accumuler d’importantes sommes pendant plusieurs années en prévision des études des enfants ou petits-enfants. La subvention fédérale maximale pour un enfant peut atteindre jusqu’à 7 200 $ sur 18 ans et celle du Québec, jusqu’à 3 600 $.

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