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Le risque de la dette souveraine européenne

mardi 24 janvier 2012, par Christine Deslandes


La liste des pays européens dont la cote de crédit chancelle ne cesse de s’allonger. La situation a déjà provoqué plusieurs épisodes de volatilité dans le marché obligataire. Mais quels dangers ces dettes gouvernementales représentent-elles vraiment ?

Nombreux sont les investisseurs qui croient que le risque de taux est le seul danger que comportent les obligations gouvernementales.

Ce risque a déjà été ressenti à maintes reprises en Europe depuis la première secousse, au printemps 2011. Dans plusieurs pays, les écarts de taux se sont élargis.

Ces hausses de rendements ont fait chuter de 10, 20, 30, voire 40 %, le prix des obligations gouvernementales…

Mais, contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas le seul danger qui menace les détenteurs d’obligations.

Risque de défaut

Dans le marché financier, il n’y a pas de free lunch… En d’autres mots, si plusieurs gouvernements européens paient plus cher leur financement, c’est que la probabilité d’un défaut de paiement est plus élevée.

Certains pays de la zone euro, notamment la Grèce, pourraient éventuellement ne plus être en mesure d’honorer leurs engagements envers leurs créanciers. Dès lors, les versements promis tomberont dans les oubliettes.

Pour éviter ce dérapage, le FMI et l’Union européenne ont créé un fonds d’aide spécial. Mais les inquiétudes persistent.

Risque de liquidité

La crise de confiance qui se noue sur les produits financiers les plus simple du monde, la dette gouvernementale, pourrait aussi aboutir en une rareté d’acheteurs dans le marché.

Ce manque de liquidité empêcherait les détenteurs de revendre leurs obligations, du moins à bon prix. Des tensions de la sorte ont déjà été ressenties. Au printemps 2011, des courtiers européens éprouvaient de la difficulté à se départir de certaines de leurs obligations, ce qui a forcé la Banque centrale européenne à intervenir.

Depuis, la demande pour ces titres a joué au yo-yo. Mais il est clair que si ces mauvaises créances venaient qu’à augmenter subitement en nombre, cela pourrait avoir des répercussions drastiques sur le secteur bancaire européen et aggraver la panne de liquidités.

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